Ttout le monde croyait que le phénomène a, totalement, disparu de la Tunisie, mais il s'avère, en fin de compte, que le tribalisme et le régionalisme sont plus que jamais actifs dans le pays et qu'ils sont à l'origine de tous les malheurs que nous sommes en train de vivre, même au niveau du développement et de l'emploi. Les derniers événements de Douz sont venus nous rappeler la triste réalité que vit le pays, avec des affrontements sanglants et meurtriers entre les habitants de deux villages, à cause d'un simple fait-divers quotidien, et à la clé on compte deux morts. La situation a dégénéré au point que le commissariat régionale d l'Education de Kébili a décidé de séparer les élèves d'Abdela et d'El-Kalâa, les deux localités qui se bagarrent depuis mercredi dernier et dont les affrontements ont fait 2 morts et une cinquantaine de blessés dont une dizaine d'agents de la garde nationale. Malgré le couvre-feu décrété de 20h à 5h), depuis samedi, à Douz, des affrontements ont à nouveau éclaté, dimanche soir, à Om Zarzour, entre les habitants d'Abdela et d'El-Kalaâ, et les forces de l'ordre ont dû intervenir et procéder à plusieurs arrestations. Le commissariat régional de l'éducation, qui avait suspendu le concours du Bac pour les candidats des deux localités, à cause des affrontements, a décidé, ludi, de leur faire passer les examens dans deux centres séparés pour que les examens ne se déroulent pas sous tension. Ce n'est pas le seul exemple de ce fléau en Tunisie. Pourtant, tout le monde doit savoir que ceux qui les poussent à pareils actes ne veulent pas du bien pour la Tunisie et pour leur région où ils sont obligés, inéluctablement, vivre en communauté.