Cette année, la rentrée scolaire, avec le début de Ramadan, pèse lourd sur le couffin du Tunisien en ce mois de septembre. Ces deux événements constituent en effet deux importantes échéances dans la vie de nos citoyens. Ces derniers doivent se préparer à faire face aux multiples dépenses occasionnées par l'avènement de ces deux rendez-vous. Pour cela et s'agissant du la rentrée scolaire, les préparatifs touchent à toutes sortes de fournitures scolaires, habillement, frais d'inscription, abonnements aux moyens de transport. Les dépenses relatives à la rentrée scolaire varient d'une famille à une autre selon le nombre d'enfants scolarisés et leurs niveaux (primaire, secondaire, supérieur…) et surtout selon le niveau de vie des familles. Il y a lieu de noter que quelles que soient les conditions, les dépenses de la rentrée scolaire sont de plus en plus élevées et constituent un lourd fardeau surtout lorsqu'il s'agit des familles nombreuses. C'est pourquoi les dépenses sont souvent au-delà des prévisions et de possibilités des ménages. Dans ces dépenses, figurent les frais d'inscription qui doivent être payés quelques jours avant la rentrée. Un mandant de 5 dinars doit être payé et 5 enveloppes timbrées au nom de l'école. Quant aux étudiants, il leur faut verser 60 dinars à l'université. Ajoutons à cela les multiples abonnements pour le bus, le métro… Concernant l'habillement, les enfants veulent se vêtir de beaux vêtements le jour de la rentrée. C'est pourquoi ils exigent de leurs parents qu'ils soient aussi élégants que possible. Et ce pour donner une bonne impression de soi auprès de leurs camarades. Viennent ensuite les listes des fournitures scolaires. Les prix sont indiqués sur ces listes. Cependant, la question qui se pose «comment les Tunisiens s'y sont-ils préparés?». «L'Expert» a profité de l'occasion pour recueillir quelques témoignages. Certains de nos citoyens affirment que ces deux échéances nécessitent des dépenses énormes. Pour sa part, et répondant à cette question, Houcine, employé dans une entreprise privée, a déclaré qu'à cause du mois de Ramadan et de la rentrée scolaire, on est obligé de revoir certaines priorités. Quant à Leïla (fonctionnaire) «Je laisse de côté une certaine somme d'argent, et ce pour éviter les mauvaises surprises. A mon avis, Ramadan et la rentrée scolaire sont deux échéances ordinaires pour lesquelles je me suis préparée » affirme-t-elle. C'est la voie de la sagesse. Il y a intérêt à s'y préparer à l'avance.