Les assurances en Tunisie sont bien positionnées sur le marché, toutes branches confondues. L'automobile accapare le gros lot. La mentalité ou le reflexe – imposé par la loi – est que toute auto doit avoir une RC… Annuellement, les 22 compagnies d'assurances existantes se partagent un chiffre d'affaires important de 795,785 MDTN. Une somme colossale qui va vers les banques, les investissements et les indemnisations. Ceux qui ont eu affaire aux assurances, surtout pour les dégâts importants ou accidentels se plaignent d'une lenteur de versement des indemnités. Ceci est surtout visible chez les agents généraux (643) et les courtiers (57). Les opérations d'assurances et de réassurances sont certes suivies par le Comité Général des Assurances (CGA). La Fédération Tunisienne des Assurances (FTUSA) étudie et défend les intérêts économiques et sociaux de la profession. C'est un débat que «l'Expert» ouvre. L'argent des assurances n'est-il pas un plus pour les finances publiques? En effet, la conjoncture propice à la création d'emplois, notre bonne gouvernance et le développement socio-économique exigent l'adhésion de tous pour aller à l'avant. Le dynamisme des compagnies d'assurances s'est confirmé par des accords de partenariat, des ouvertures vers les pays voisins. Tous les facteurs incitent à réfléchir sur une option jusque-là occultée pour des raisons multiples. L'argent des assureurs doit, selon notre vision, être mis en Bourse. Un marché où l'on est sûr de développer son chiffre d'affaires, de garantir la solvabilité et de permettre aux petits épargnants d'être impliqués dans le processus financier. Il est vrai que s'attacher les services de grandes compagnies internationales est un pari important. Et nul ne doute sur la progression des compagnies tant au niveau des options qu'au niveau de la gestion. L'assurance vie est un volet important. Un portefeuille qui draine des milliards annuellement. Constituer des SICAR avec ces fonds est une façon d'améliorer les entreprises économiques, de dynamiser la scène financière et sécuriser l'épargnant. Ce marché alternatif constitué de SICAR et de société de Leasing mettra en vue la transparence des opérations financières. Un appel que «l'Expert» lance aux intéressés afin de voir et choisir. L'intérêt national exige la collaboration de toutes les parties. C'est une des convictions profondes du Président Ben Ali. Le Changement est une perpétuelle remise en route de tous les facteurs pour un essor pour tous.