En complément aux éléments sommaires déjà publiés dans notre numéro du 21 mai courant (p10) concernant la présence d'une forte délégation tunisienne aux travaux de la Commission mixte tuniso-bulgare qui se sont tenus à Sofia avec la présidence, côté tunisien, de M. Afif Chelbi, ministre de l'Industrie et de la Technologie, il est important de souligner que parallèlement à cette réunion, le Forum organisé dans la capitale bulgare a voulu être un cadre où des hommes d'affaires et des officiels tunisiens puissent exprimer sur le marché bulgare les possibilités et les aptitudes de l'entreprise tunisienne pour prendre place dans un marché compétitif où les produits aussi bien industriels qu'agricoles bien établis viennent de la Turquie, de la Grèce et de l'Allemagne. L'enjeu est donc de taille et la bataille n'est pas aisée ni gagnée d'avance. Et c'est en tenant compte de ces éléments que la «Rencontre de Sofia» a été soigneusement préparée par un quator tunisiens complémentaires et efficaces: notre Ambassade à Belgrade, l'UTICA, le CEPEX et la Chambre du Commerce de Tunis. Pour la mission elle-même, y ont pris part une dizaine d'entreprises et pas moins de cinq organismes d'appui. Le partenaire bulgare présente tout d'abord un marché de 8 millions de consommateurs avec un PIB de 4.500 dollars par habitant pour l'année 2009. Après une croissance négative, la Bulgarie connaîtra à partir de 2010 un début timide de croissance. Toutes les opportunités «d'écouler» les produits tunisiens existent. Le Forum des affaires organisé à cet effet au siège de la Chambre du Commerce bulgare a bien mérité le déplacement, puisque les sociétés tunisiennes qui en ont pris part, ont vite réalisé l'importance d'aller vers les nouveaux espaces et marchés porteurs. Les produits agricoles tunisiens, frais et bios, avec l'huile d'olive et les dattes ont toutes les chances d'envahir le marché bulgare. Avec la société METRO qui commercialise en Bulgarie près de 33 mille produits et sert plus de 400 mille clients, les produits tunisiens peuvent trouver leur place, tout comme pour les fruits, légumes et primeurs dont la chaîne de distribution allemande BILLA s'occupe. En conclusion, une mission aussi bien préparée ne peut pas échouer, surtout si l'on ajoute l'élément compétence humaine bien représentée et menée par le duo de choc MM. Ali Slama vice-président de l'UTICA et Abdellatif Hamam, P-DG du CEPEX.