Cette réalisation environnementale grandiose du point de vue superficie, valeur environnementale et espace de détente et de loisirs, est un cadeau du Chef de l'Etat aux familles tunisiennes. A la lumière de cette importance, l'Agence nationale de protection de l'environnement «ANPE» vient d'organiser, une visite à l'intension des représentants des médias, au parc d'El Mourouj et le centre pilote de contrôle de la qualité de l'eau et de l'air, projet réalisé dans le cadre de la coopération tuniso-coréenne. A ce titre, le parc El Mourouj est un nouveau maillon de la chaîne des réalisations environnementales pilotes pour la création des espaces verts en milieu urbain. Cette réalisation s'inscrit dans le cadre du programme de la " Main Verte " qui est considéré comme un des plus importants fondements de la stratégie du Ministère de l'Environnement et de l'Aménagement du Territoire. En fait, cette visite de terrain, au centre de référence de contrôle de la qualité de l'air au parc urbain d'El Mourouj, a été organisée dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l'environnement qui a lieu le 5 juin de chaque année. La visite a été une occasion pour prendre connaissance des laboratoires itinérants pour la mesure de la qualité de l'air et des eaux. L'Agence nationale de protection de l'environnement (ANPE) procède actuellement à l'installation des nouvelles stations permanentes de contrôle de la qualité de l'air, outre un appareil de contrôle à distance des polluants. Elle œuvre actuellement à élargir le réseau national de suivi de la qualité de l'air qui constitue un système cohérent et un trait d'union entre tous les intervenants dans le domaine du contrôle de la qualité de l'air, que se soit à l'intérieur ou à l'extérieur de l'agence, conformément à la loi sur la qualité de l'air, publiée en juin 2007. Ces stations sont réparties sur le grand Tunis, à savoir une au technopole d'El Ghazala, une autre à l'institut national supérieur de sport et d'éducation physique (INEPS), à Ksar Saïd (Manouba) et une troisième à la place "Ettassameh" à Bab Alioua (Tunis). D'ailleurs, l'ANPE a conclu un partenariat avec l'Agence coréenne de coopération internationale (KOIKA) depuis le 17 juin 2008. Ce projet de 3 MDT prévoit l'installation de 15 stations fixes d'ici fin 2010 pour la surveillance de l'ozone polluant, la mise en place d'un super site pour la recherche sur l'impact de l'ozone sur la santé humaine et la formation des cadres tunisiens. Plus précisément, le réseau national de contrôle de la qualité de l'air va être renforcé avec la mise en place de 15 stations de mesure de polluants de l'air, réparties sur l'ensemble du territoire national qui seront installées dans le cadre d'une convention de coopération tuniso-coréenne. Les stations sont équipées par différents analyseurs et appareils de mesure des polluants comme le dioxyde de soufre, les oxydes d'azote, les particules solides, le monoxyde de carbone et l'ozone. Ils comportent aussi des appareils de mesures météorologiques. Par ailleurs, il importe de rappeler que l'Agence Coréenne de Coopération Internationale s'est assigné comme objectifs de développer le système de surveillance et de contrôle de la qualité de l'air en Tunisie, améliorer les compétences humaines et l'usage des nouvelles technologie appliquées à la surveillance de la qualité de l'air, réduire les risques environnementaux à travers un contrôle et une gestion systématique de la qualité de l'air et renforcer les relations de coopération entre les deux pays. Elle vise principalement à la construction d'un réseau de contrôle de l'ozone dans 15 villes et la mise en place de stations mobiles (bus), l'établissement d'un centre de recherche Tuniso-Coréen pour l'étude de la qualité d'air et l'impact sur l'ozone et la consultation technique et la consolidation de la capacité de gestion de la qualité de l'air à travers l'envoi d'experts et de programmes de formation. En marge de cette visite, il y a lieu de se féliciter des acquis réalisés par la Tunisie dans le domaine de l'environnement, qui demeure l'un des secteurs garants du développement.