Afin de renforcer la capacité du dispositif national de surveillance épidémiologique dans le domaine de la surveillance des maladies nouvelles et émergentes et afin d'identifier, aussi les mesures les plus efficaces pour limiter les risques liés à ces maladies, la Tunisie s'est dotée d'une instance de veille baptisée observatoire nationale des maladies nouvelles et émergentes. C'est une structure autonome placée sous la tutelle du ministère de la Sa0nté publique. Dans le domaine de la santé, les progrès réalisés en Tunisie ont permis d'éradiquer plusieurs maladies graves comme le paludisme et la biharziose autochtone. Parmi les maladies nouvelles qui ont alerté le monde le SRAS, (syndrome respiratoire aigu). Cette maladie nosocomiale apparue en 2003a menacé, durant quatre jours, une cinquantaine de personnes et s'est répandue dans plusieurs pays occidentaux. Nouvelles structure autonome L'Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes présente un projet ambitieux qui incarne la volonté des pouvoirs publics de préparer la Tunisie à tous les scénarios éventuels auxquels le pays peut s'exposer des faits de la mondialisation. Cet observatoire s'est assigné la priorité de renforcer la surveillance transfrontalière et de consolider les liens avec les réseaux méditerranéens. D'autre part, il est un centre de référence dans la surveillance des maladies transmissibles. Il s'agit, de même, des structures des soins de santé de base, de contrôle sanitaire et environnemental, des produits de la médecine scolaire et universitaire ainsi que des divers hôpitaux régionaux et de l'Institut Pasteur. En outre, l'Observatoire compte réaliser un partenariat avec les médias pour mieux cerner les risques de pandémies à travers le monde et de vérifier les informations éditées par le Net. Dans ce cadre, la Tunisie a mis en place un dispositif de surveillance pour le suivi de la propagation du virus de la grippe aviaire dans le monde. A titre indicatif, sur les innombrables échantillons prélevés jusqu'à présent, aucun cas de contamination par le virus H5n,1 n'a été détecté en Tunisie. D'un autre coté, l'Observatoire prévoit de créer, en son sein, une direction de veille environnementale pour suivre les phénomènes climatiques en Tunisie et dans le monde provoqués par les changements climatiques. Cette direction surveille l'état de l'environnement en général et l'impact de la pollution sur la santé. En fait, cette structure de référence est une opportunité pour appuyer et parfaire le dispositif sanitaire dont s'est dotée la Tunisie. Il implique l'image d'un pays moderne qui contribue à la sécurité sanitaire mondiale.