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L'assainissement du golfe de Monastir : Pour parfaire la situation environnementale, améliorer la qualité de la vie et consolider le processus de développement
Ce projet va parfaire la situation environnementale, améliorer la qualité de la vie et consolider le processus de développement, dans la région. L'étude globale qui le concerne a été effectuée et a coûté la somme de 438 mille dinars. Elle vise la protection du littoral, dans tout le golfe de Monastir qui s'étend de Cap Monastir à Cap Dimass, à Bekalta, ainsi que sa préservation contre toute sorte de pollution, tout en veillant à y améliorer l'écoulement des eaux. En effet, cette étude a démontré l'existence de sédiments non pollués des résidus de métaux lourds, au niveau du littoral, et d'autres résidus sablonneux, dans les profondeurs du golfe. Elle a, en outre, montré que le golfe de Monastir comprend une zone peu profonde marquée par l'existence de barrières de terre et la stagnation partielle des eaux, notamment dans la zone de Khénis et Ksibet Médiouni, alors que l'écoulement de l'eau est normal, en direction des profondeurs du golfe. Deux étapes sont prévues pour l'exécution de ce projet. Elles concernent, notamment, le dragage des résidus sur une surface de 223 hectares, afin de permettre le renouvellement de l'eau et l'aération des zones maritimes, en vue de permettre l'existence d'un mouvement de flux et reflux naturel, l'extraction de 1,5 million mètres carrés de produits, pour combler les zones basses du littoral à Khénis, Monastir, Ksibet Médiouni, Bouhjar, Lamta et Sayada. D'autre part, un canal pour l'écoulement des eaux de l'Oued Khénis vers la mer sera creusé sur une distance de 850 mètres. Il permettra d'empêcher le retour des eaux vers les zones qui manquent de profondeur. Les déversoirs de l'oued Essouk, l'oued Mansoura à Bouhjar et l'oued Khénis seront aménagés, outre la rectification de la ligne littorale, dans certaines zones. Toutes ces interventions sont de nature à améliorer la situation environnementale et à préserver la nature, notamment les ressources halieutiques qui fournissent 26 % de la production nationale de poisson bleu dont 94 % parviennent au port de Téboulba. La région compte trois autres ports, à Monastir, Sayada et Bekalta, un ponton à Ksibet Médiouni et des points d'attache à Khénis, Fadhline et Sidi Zbidi. L'efficacité économique de ce projet a été confirmée. Les interventions doivent permettre, aussi, d'améliorer l'esthétique de la façade maritime, de la région, constituer une réserves foncière pour l'exploiter dans la création de plages touristiques, des espaces verts, des parcs urbains et des zones de loisirs, ainsi que de valoriser la route régionale n°92, avec la Corniche, la Falaise et les zones archéologiques de Ksibet Médiouni.
