La formation professionnelle, élément de base et instrument fondamental pour le développement des métiers et pour une meilleure employabilité, a fait l'objet, avant-hier, d'un Conseil des ministres présidé par le Chef de l'Etat. Il n'est point nécessaire de souligner, à ce sujet, que l'ensemble des structures économiques, industrielles et autres puisent dans la formation professionnelle à la recherche des compétences et des qualifications leur permettant de satisfaire et de développer leurs besoins de production. Aussi, ce secteur se trouve-t-il obligé de répondre aux nouvelles exigences d'une économie nationale en progression, d'une tendance mondiale irréversible impliquant l'émergence de nouveaux métiers et la naissance de nouvelles spécialités et qualifications professionnelles et d'une approche de développement et de compétitivité nécessitant une grande disponibilité d'une main-d'œuvre qualifiée et d'un encadrement techniquement performant. L'approche pertinente et avant-gardiste du Président Ben Ali est basée sur une valorisation réelle et moderne du système de la formation professionnelle qui ne doit plus jouer, comme il y a vingt ans, un rôle secondaire de créneau d'absorption des défaillants de l'enseignement ou une simple source de suffisance pour «apprendre les Abc d'un métier». Bien au contraire, ce secteur se découvre une toute autre mission agissante et un nouveau positionnement dans l'ensemble des dispositifs mis en place pour assurer les meilleures conditions favorables aux formés et aux formateurs dans le but d'injecter dans le marché de l'emploi un produit professionnel de qualité, répondant aux exigences des programmes de développement dans tous les secteurs et les branches d'activités, allant du bâtiment à l'industrie en passant par le secteur des services. En insistant sur la nécessité d'ouvrir de nouvelles perspectives devant les lauréats, d'assurer la formation et le perfectionnement des formateurs, de confier le suivi de l'ensemble du programme de la formation professionnelle à une cellule de suivi et de réflexion, et enfin de sélectionner un premier groupe de centres de formation qui servira de noyau d'un pôle actif pour fournir une formation de haute qualité, le Président Ben Ali accorde au secteur un rôle plus percutant et une dimension à la mesure des attentes et des objectifs tracés.