L'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a signalé mardi que des habitants de la bande de Gaza, « y compris nos collègues, s'évanouissent à cause de la faim extrême ». L'UNRWA a déclaré aujourd'hui sur sa page Facebook que ces personnes « mouraient de faim », soulignant que 1 000 Palestiniens étaient morts de faim depuis mai dernier. L'agence a également appelé à la levée du blocus et à l'autorisation de l'UNRWA d'acheminer de la nourriture et des médicaments. Le Commissaire général de l'UNRWA a déclaré que le personnel et les médecins s'évanouissaient de faim et d'épuisement dans l'exercice de leurs fonctions à Gaza. Philippe Lazzarini a ajouté : « Gaza est devenue un enfer sur terre et il n'y a aucun endroit sûr.» Dans le même contexte, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a déclaré que l'épidémie mortelle de malnutrition chez les enfants de la bande de Gaza atteignait des niveaux catastrophiques. L'organisation a ajouté, dans un communiqué publié sur la plateforme X, que la faim se propage à Gaza et que des personnes meurent. La nourriture est dangereusement rare et l'eau potable est en deçà des niveaux d'urgence. L'UNICEF a ajouté : « L'aide est sévèrement restreinte et l'accès est précaire.» Des sources médicales ont annoncé mardi la mort de deux enfants dans la bande de Gaza des suites de malnutrition et de famine, selon l'agence de presse WAFA. La situation humanitaire à Gaza a atteint un « niveau de détérioration sans précédent », près d'un tiers de la population étant privée de nourriture pendant des jours, selon le Programme alimentaire mondial.
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