La Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a présenté ses condoléances au peuple palestinien et à tous les défenseurs de la liberté dans le monde, à la suite de l'assassinat de l'intégralité de l'équipe de la chaîne Al Jazeera à Gaza, composée de : * Anas Al-Sharif, correspondant * Mohamed Qreiqa, correspondant * Ibrahim Zaher, caméraman * Moamen Alouia, caméraman * Mohamed Noufel, chauffeur La SNJT a fermement condamné ce qu'elle qualifie de « lâche attaque » contre les voix de la vérité à Gaza, appelant toutes les instances internationales à agir immédiatement et de manière concertée pour protéger les journalistes et ce qui reste des institutions médiatiques dans la bande de Gaza. Quatre appels d'action urgents Le syndicat a formulé plusieurs demandes prioritaires : 1. Ouvrir des enquêtes internationales immédiates sur les assassinats de journalistes palestiniens, qualifier ces actes de crimes de guerre et traduire leurs auteurs devant la justice internationale (Cour pénale internationale, commissions indépendantes, mécanismes de défense des droits humains). 2. Lever l'interdiction d'accès aux journalistes internationaux à Gaza afin de garantir une couverture indépendante et sans restriction de la réalité sur le terrain. 3. Renforcer la sécurité des journalistes locaux en leur fournissant des équipements de protection individuelle (casques, gilets pare-balles...) et en assurant l'évacuation médicale urgente des blessés. 4. Augmenter le soutien de l'ONU et des organisations journalistiques mondiales pour offrir formation, assistance juridique et protection logistique aux journalistes à Gaza. Pressions politiques et diplomatiques La SNJT a également appelé toutes les structures professionnelles, juridiques, syndicales, civiles et populaires à exercer toutes les formes de pressions politiques et diplomatiques possibles sur les Etats-Unis, les pays de l'Union européenne et le Conseil des droits de l'homme, afin d'exiger de l'entité sioniste temporaire la fin des violations contre la presse, et de pousser à l'imposition de sanctions ou à la révision des relations avec l'occupant. Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!