Le PLF 2025 table sur un déficit budgétaire de l'ordre de 11 milliards de dinars, étant donné que les charges budgétaires s'élèveraient à 63,575 milliards de dinars, alors que les ressources budgétaires se limiteraient à 52,560 milliards de dinars. D'après le document du Projet de Loi de Finances 2026, ces ressources seront mobilisées, à hauteur de 75%, grâce aux recettes fiscales (47,773 milliards de dinars). Les recettes non fiscales (4,437 milliards de dinars) et les dons (0,35 milliards de dinars) ne représentent respectivement que 7% et 0,55% de l'ensemble des ressources budgétaires. Dans le PLF 2026, l'Etat prévoit de recourir, au cours de l'exercice 2026, à des emprunts internes, dont la valeur est estimée à 19,056 milliards de dinars, et à des crédits extérieurs s'élevant à 6,808 milliards de dinars. Ces dettes serviront notamment au financement du déficit budgétaire (11 milliards de dinars), et au remboursement du principal de la dette intérieure (7,932 milliards de dinars) et extérieure (7,917 milliards de dinars). Notons que l'article 12 du PLF 2026 prévoit l'autorisation à la Banque centrale de Tunisie (BCT) d'accorder, au début de l'année prochaine, des facilités à l'Etat d'une valeur de 11 milliards de dinars pour financer le budget de l'Etat au titre de l'année 2026. Ces facilités sont remboursables sur 15 ans, dont trois années de grâce, en attendant la signature d'un accord entre le ministre chargé des finances et le gouverneur de la BCT qui fixera les méthodes de déblocage et de remboursement des facilités accordées. Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!