The liveblog has ended. No liveblog updates yet. Les déclarations du président de la phase transitoire en Syrie, Ahmed Charaa, lors d'une table ronde à Riyad, ont déclenché une vive controverse sur les réseaux sociaux en Egypte. Intervenant dans le cadre du Forum de l'Initiative pour l'investissement futur (FII), organisé en présence du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, Ahmed Charaa a affirmé que « la Syrie entretient aujourd'hui des relations exemplaires avec la Turquie, l'Arabie saoudite, le Qatar et les Emirats arabes unis, des pays prospères et dynamiques. Quant à d'autres Etats comme l'Egypte ou l'Irak, ils connaissent eux aussi des réussites, mais doivent redoubler d'efforts pour suivre le rythme du développement technologique mondial. » Ces propos ont été perçus par de nombreux internautes égyptiens comme une attaque injustifiée et condescendante à l'encontre de leur pays. Réactions virulentes sur les réseaux sociaux Le journaliste égyptien Ahmed Moussa a été parmi les premiers à réagir sur la plateforme X (anciennement Twitter), déclarant : « Le président syrien Charaa ignore peut-être les progrès sans précédent réalisés en Egypte. Sans doute est-ce le résultat des années qu'il a passées dans les cavernes à diriger des milices terroristes. Ses propos prouvent qu'il reste prisonnier d'une mentalité de guerre et de retranchement. » D'autres internautes ont souligné le paradoxe d'un tel discours alors que des centaines de milliers de réfugiés syriens vivent actuellement en Egypte, accueillis depuis le début du conflit. Certains ont même relié les propos de Charaa à l'incapacité du régime syrien à récupérer les territoires occupés par Israël. Une relation diplomatique prudente entre Le Caire et Damas L'Egypte adopte jusqu'à présent une position de réserve vis-à-vis du nouveau pouvoir syrien, qualifié par le ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdel Aaty de « autorités de fait ». Le diplomate avait alors justifié l'usage de cette expression comme reflétant « la réalité actuelle sur le terrain ». Malgré cette prudence, les deux pays maintiennent un canal de dialogue régulier. Le président Abdel Fattah al-Sissi a rencontré Ahmed Charaa en mars dernier, en marge du sommet arabe tenu au Caire, tandis que les ministres des Affaires étrangères, Badr Abdel Aaty et Assad al-Cheibani, ont échangé à plusieurs reprises par téléphone. Les discussions ont principalement porté sur l'évolution de la situation sécuritaire en Syrie et sur les attaques israéliennes répétées contre le territoire syrien, selon des sources officielles. Abonnez-vous à la newsletter quotidienne Tunisie Numérique : actus, analyses, économie, tech, société, infos pratiques. Gratuite, claire, sans spam. Chaque matin Veuillez laisser ce champ vide Vous vous êtes bien abonné.e à notre newsletter ! Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!