The liveblog has ended. No liveblog updates yet. L'Egypte intensifie ses efforts diplomatiques pour obtenir, dans les plus brefs délais, une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies en vue de la création d'une force internationale de maintien de la paix dans la bande de Gaza. C'est ce qu'a déclaré le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdel Aaty, dans une interview accordée au quotidien The National. Selon le chef de la diplomatie égyptienne, la mission de cette force, ainsi que celle du Conseil de paix proposé, serait d'aider les Palestiniens à gérer leurs propres affaires. « Il ne sera pas acceptable que des étrangers dirigent Gaza », a-t-il insisté. Une résolution urgente du Conseil de sécurité « Nous devons d'abord obtenir une résolution du Conseil de sécurité dans les plus brefs délais pour approuver ce plan, lui conférer la légitimité internationale et définir clairement le mandat et la mission de cette force de stabilisation », a affirmé Abdel Aaty. Le ministre a souligné l'importance cruciale de cette étape, ajoutant que l'Egypte était prête à participer « sous toutes les formes possibles », mais dans le cadre de « critères précis » qui seront détaillés dans la résolution onusienne par un « mandat clair ». Une force conjointe sous leadership égyptien D'après des sources citées par The National, le Caire devrait diriger une force multinationale composée d'au moins 4 000 soldats provenant de quatre pays : l'Egypte, l'Azerbaïdjan, la Turquie et l'Indonésie. Cette force, qui ne sera pas lourdement armée, s'appuiera principalement sur des armes légères et des véhicules blindés. Son déploiement débutera dans les zones évacuées par l'armée israélienne, conformément à la première phase du plan présenté par le président américain Donald Trump. « Une mission de maintien, non d'imposition de la paix » « La mission doit être une mission de maintien de la paix, et non d'imposition de la paix », a précisé Abdel Aaty. Le ministre a également expliqué que la force, ainsi que le Conseil de paix dirigé par Donald Trump en collaboration avec d'autres figures politiques internationales telles que l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, auront pour tâche d'aider à la fourniture des services essentiels aux habitants de Gaza, à la formation et au renforcement des capacités de la police locale, tout en veillant à ne pas s'ingérer dans la gouvernance du territoire. Supervision du financement et de la reconstruction Abdel Aaty a indiqué que le Conseil de paix aura également pour rôle de « maintenir la communication avec l'occupation, de surveiller le flux des fonds destinés à l'aide humanitaire et à la reconstruction de Gaza ». Il a précisé que ces financements proviendront des donateurs internationaux, lesquels « ont pleinement le droit de garantir la mise en place d'un mécanisme de supervision et de contrôle sur l'utilisation de ces fonds ». Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!