The liveblog has ended. No liveblog updates yet. Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé hier après-midi, jeudi 4 décembre, une réunion au palais de Carthage avec la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, le ministre de l'Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, ainsi que le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Fethi Zouhair Nouri. La rencontre a porté sur plusieurs dossiers économiques et financiers jugés prioritaires dans la conjoncture actuelle. Au cœur des échanges : les équilibres financiers de l'Etat, le projet du nouveau plan de développement et le rôle de la Banque centrale dans le soutien de l'économie nationale. Selon la présidence, Kaïs Saïed a insisté sur l'urgence de rétablir une trajectoire économique souveraine, considérant que "la référence et la voie à suivre restent la révolution et la levée de la souffrance pour chaque Tunisienne et chaque Tunisien". Le chef de l'Etat a de nouveau dénoncé "un héritage lourd", fruit de "choix non nationaux" ayant conduit, selon lui, à "la destruction des services publics" et à un endettement massif sans bénéfice réel pour la population. Il a critiqué ceux qu'il accuse d'avoir traité l'Etat comme "une butin de pouvoir", estimant que "personne n'est au-dessus de la reddition des comptes", en affirmant que toute tentative de retour aux anciennes pratiques serait "vaine et démasquée". Kaïs Saïed a également réitéré sa conviction que la Tunisie dispose de ressources considérables, notamment grâce à sa jeunesse, qu'il a qualifiée de "richesse capable de reprendre le flambeau". Il a assuré que cette génération "brisera les outils de destruction pour les remplacer par les instruments de construction". Selon le président, "la seule accusation adressée à la Tunisie par ceux qui regrettent la tutelle ou la colonisation est que le peuple tunisien a choisi d'être libre". Une accusation qu'il a qualifiée de "titre d'honneur", rappelant les paroles du leader syndical historique Farhat Hached : "Ils ont essayé de nous faire taire, mais ils ne peuvent pas faire taire la vérité". Le président a enfin réaffirmé son engagement à poursuivre la construction d'un Etat fondé sur la dignité et la souveraineté, promettant de continuer "le combat pour que vive la Tunisie, fière et honorée". Abonnez-vous à la newsletter quotidienne Tunisie Numérique : actus, analyses, économie, tech, société, infos pratiques. Gratuite, claire, sans spam. Chaque matin Veuillez laisser ce champ vide Vous vous êtes bien abonné.e à notre newsletter ! Commentaires Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!