Des parties concernées au sein du ministère de l'Intérieur ont presque fini la révision de la loi n° 4 de l'année 1969, relative aux manifestations et aux rassemblements. Cette loi qui sera bientôt adoptée intervient selon Mahdi Bechaouech, porte-parole officiel de la direction générale des unités d'intervention, dans le cadre de la réforme menée par Lazhar Akremi, ancien ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur chargé des réformes. Elle relève la question de l'évolution dans l'usage de la violence pour contrer les émeutes selon 4 étapes : 1- Après l'accomplissement des 3 étapes d'avertissement à l'aide d'un haut parleur ou à haute voix. 2-Si les manifestants n'abandonnent pas les lieux ils seront dispersés par des jets d'eau et pourchassés à coups de matraques. 3- L'usage des bombes à gaz lacrymogène qui seront lancées en ligne incurvée pour ne pas blesser les manifestants. 4- Si les émeutes continuent et que les manifestants insistent à se rendre à un lieu précis, les agents auront recours à l'arme après avertissement. Si les manifestants refusent de se conformer aux appels des forces de l'ordre, il y aura progressivement recours à l'usage des armes à feu: 1- Tirs de sommation. 2- Tirs en dessus des têtes. 3- Tirs droit vers les jambes. 4- Tirs droit vers les manifestants. Notons que l'usage des balles en caoutchouc sera parmi les questions qui seront incluses dans la nouvelle loi .
