Si Nizar Trabelsi ne peut pas être extradé vers les Etats-Unis, il sera renvoyé en Tunisie et recevra en même temps une interdiction de revenir en Belgique, a indiqué mardi 17 avril 2012, en Commission de l'Intérieur de la Chambre, la secrétaire d'Etat à l'Asile et l'Immigration Maggie De Block. Nizar Trabelsi a été condamné en 2004 pour avoir élaboré les plans d'un attentat visant la base militaire de Kleine Brogel. Normalement, il aurait dû être libéré en mars mais comme il est toujours redevable d'une amende, il est maintenu en prison trois mois de plus. Par ailleurs, la justice américaine demande qu'il lui soit livré pour pouvoir à son tour le poursuivre. Mme De Block a précisé que la procédure d'extradition n'est pas encore terminée et que Nizar Trabelsi n'a pas d'autorisation pour rester en Belgique. Trabelsi sera donc soit extradé vers les Etats-Unis, soit renvoyé dans son pays d'origine, la Tunisie. En attendant, il reste en prison. Si Nizar Trabelsi ne peut pas être extradé, son dossier sera transmis à l'Office des étrangers. Il sera alors transféré dans un centre fermé en vue de son expulsion, a dit Mme De Block. Son expulsion sera assortie d'une interdiction de revenir en Belgique. Une telle interdiction peut être délivrée pour une durée de plus cinq ans en fonction de la dangerosité de la personne concernée.