En réaction aux critiques acerbes adressées par le président Moncef Marzouki au parti du mouvement Ennahdha dans le discours lu en son nom à l'ouverture des travaux du 2ème congrès national du Parti du Congrès pour la République (CPR), Ali Laarayedh, ministre de l'Intérieur, Samir Dilou, ministre des Droits de l'Homme et de la Justice transitionnelle et Abdellatif Mekki, ministre de la Santé du Mouvement Ennahdha, se sont retirés de la salle. Pour sa part, Rached Ghannouchi président du Mouvement Ennahdha présent à la séance inaugurale aux côtés de Mustapha Ben Jaafar président de l'Assemblée constituante n'a pas boycotté la cérémonie restant dans la salle pour prononcer son discours. L'ouverture du Congrès a été marqué par l'expulsion de Tahar Hmila dont l'adhésion au CPR a été gelée en raison de sa déclaration appelant à soumettre le président Moncef Marzouki à un examen psychiatrique.