Les syndicats des forces de sécurité ont souligné, vendredi 21 septembre 2012, leur indépendance par rapport aux partis politiques, affirmant que leur parti c'est la Tunisie. Mohamed sahbi Jouini chargé des affaire juridiques du syndicat, il a souligné vouloir se débarrasser de l'image qui leur a été collée dans le passé dans laquelle on les traitaient “de chiens de Ben Ali”, affirmant qu'ils ne veulent pas qu'ils soient aujourd'hui taxés ” de chiens d'Ennahdha”. Nabil Ayari secrétaire général du Syndicat des forces de l'ordre a déploré, lors d'une rencontre qui a regroupé pour la première fois toutes les organisations syndicales des forces de sécurité, que toutes les analyses et les conclusions formulées ces derniers jours à propos des incidents de l'ambassade américaine aient mis en cause l'institution sécuritaire. Pour sa part Montasser El Materi a vivement condamné ce qui s'est passé vendredi 14 septembre et dénoncé le ciblage des agents de l'ordre et les tentatives de les assassiner. Il a déploré , à cet égard, le silence général observé face à ce phénomène. Les orateurs ont indiqué que la principale revendication des syndicats des forces de l'ordre est la réalisation d'une sécurité républicaine qui doit être inscrite dans la nouvelle constitution.