Yousra Ghannouchi, la fille de Sheikh Rached, est connue pour ses prises de positions pour défendre les « siens » en Europe et surtout en Angleterre. Pour cela, elle est fervente amatrice de réseaux sociaux et plus précisément, TWITTER. Elle vient de publier une dizaine de tweets pour commenter et donner son avis sur l'affaire du viol de la jeune file par des policiers et qui s'est retrouvée, par la suite sur le banc des accusés. Elle devance dans cette réaction son père, qui ne s'est toujours pas prononcé sur l'affaire. Ses commentaires commencent de façon logique par la condamnation de l'acte : «Le viol est un crime horrible qui doit être condamné. Point final. Rien ne peut le justifier.» Elle assure que la police, coupable, doit être punie encore plus sévèrement. Mais rapidement, elle bifurque pour orienter les accusations vers l'ancien régime de Ben Ali : Elle considère que la police reproduit les mêmes pratiques que sous la dictature. Tout comme la décision du juge de convoquer la victime en tant qu'accusée est une défaillance héritée de l'ancien régime. Puis elle emboite le pas aux illustres membres du parti paternel, et se tourne vers la couverture médiatique du viol. Elle signale d'abord que beaucoup d' «informations ont été déformées» comme le fait de présenter tout de suite la victime comme une «condamnée» et peu ont souligné l'arrestation des coupables. Elle en veut aux médias, elle le dit, et elle déclare, en particulier, sa haine de la presse française ! «Et un dernier mot aux médias français et internationaux qui ont couvert l'affaire et qui n'ont jamais rapporté les innombrables violations des droits humains sous Ben Ali ni ceux de la police sous le gouvernement transitoire. Merci de vous réveiller maintenant mais nous n'avons pas besoin de votre aide sans consistance.»