Congédié par les habitants de Sidi Bouzid, le président de la république, Moncef Marzouki, a décidé de célébrer le deuxième anniversaire de la révolution en accordant l'amnistie à 1900 prisonniers dont 24 étrangers. La présidence de la république juge dans un communiqué que les détenus concernés par cette amnistie ont commis des délits mineurs et ont déjà purgé une bonne partie de leurs peines.