Suite à l'acte de saccage du monument érigé à la mémoire de feu Chokri Belaïd, à l'endroit même où il avait été tué, il y a une dizaine de jours. Et devant la gravité de cet acte, dans la mesure, où il a démontré que le domicile du défunt et sa famille ne bénéficiait pas d'une protection policière, pourtant plusieurs fois réclamée par Basma Belaïd, le ministère de l'intérieur aurait enfin réagi à la menace. En effet, selon plusieurs sources concordantes, le ministère aurait décidé de disposer une patrouille fixe au pied de l'immeuble où réside la famille du défunt, et une protection rapprochée à ses membres. C'est du moins ce qu'aurait déclaré le porte parole du ministère de l'intérieur à quelques médias.