La ville de Bizerte secouée, lundi, par des actes de violences et de saccages survenant en marge de la décision de la fédération de football a retrouvé peu à peu son calme. Un large dispositif sécuritaire a été déployé hier à Bizerte et des heurts ont opposé les forces de l'ordre aux manifestants venus crier leur colère voire même la déverser. 30 personnes ont été arrêtées en tout et les forces de sécurité ont dû recourir aux gaz lacrymogènes pour disperser les autres manifestants. Pour rappel, le siège de la municipalité a été saccagée, une banque a incendiée, des commerces pillés et le directeur du poste de la police agressé. Par ailleurs, un petit rassemblement de protestation a eu lieu devant le siège du gouvernorat appelant à remplacer le drapeau tunisien par le drapeau français.