Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères daté du 22 avril 2013, il a été annoncé que le chef de la diplomatie tunisienne, s'est entretenu par téléphone avec son homologue seychellois, suite à ses déclarations sur la radio RFI rappelant que l'archipel n'avait pas d'accord d'extradition avec la Tunisie et que c'est la loi qui prévaut. Dans ce communiqué, Othman Jarandi, ministre tunisien des Affaires étrangères, a réitéré auprès de son homologue Jean Paul Adam, la demande des autorités tunisiennes d'arrêter et de livrer Sakher Materi, gendre de l'ancien président, pour qu'il soit traduit en justice en Tunisie. M. Jarandi a également exprimé « l'étonnement et l'indignation de la Tunisie de la décision seychelloise et des déclarations de son chef de diplomatie, dont la crainte de ne pas pouvoir garantir un procès équitable ». Par ailleurs, M. Jarandi, a insisté sur la légalité et la légitimité de la requête tunisienne, se basant sur le principe du respect des engagements des pays envers l'organisation d'Interpol, dont font partie la Tunisie et les Seychelles.