La France est le premier partenaire de la Tunisie et nous voulons travailler, main dans la main, pour aller plus loin dans ce partenariat», a indiqué, mardi, le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius. «Il s'agit d'inciter les investisseurs et les touristes français à venir en Tunisie», a-t-il déclaré devant un parterre de la presse nationale et internationale. «Je suis porteur d'un message d'amitié, de confiance et de solidarité au peuple tunisien», a-t-il réaffirmé au terme d'une visite éclair pour préparer le premier déplacement en Tunisie du président François Hollande prévu en juillet prochain. La France est confiante en le présent et l'avenir de la Tunisie, car elle possède beaucoup d'atouts: berceau de la révolution et population jeune et éduquée, a-t-il dit. «La Tunisie est face à une double responsabilité. Elle doit, à la fois, réussir ce qu'elle a commencé et devenir un modèle dans la région», a-t-il ajouté. Bien que la situation sécuritaire soit aussi exagérée que ce que l'on entend, cela n'empêche qu'il existe des problèmes sérieux à l'échelle locale et régionale, a-t-il regretté, soulignant avoir évoqué avec les responsables tunisiens des moyens de remédier à ce problème. «Nous souhaitons intensifier l'échange d'informations sécuritaires avec plusieurs pays de la région, dont l'Algérie et la Tunisie, car la menace terroriste représente une préoccupation commune», affirmant qu'il n'y a pas un programme de coopération militaire avec la Tunisie, à la suite des derniers incidents de Chaâmbi. Lors de sa visite en Tunisie, le chef de la diplomatie française a eu une série d'entretiens avec le chef du gouvernement, le Président de la République, le président de l'Assemblée nationale constituante, le ministre des Affaires étrangères ainsi qu'avec des représentants des partis de l'opposition.