Pour sa présence au congrès national contre la violence et le terrorisme, le président de l'association centriste de la sensibilisation et de la réforme n'en rêvait pas autant. Déchainant les passions et la colère, Adel Elmi à vite fait de se poser en victime. Alors que sa présence cristallisait les foudres des participants, le tour de passe passe qu'il a joué en faisant mine de tomber l'a remis au centre du jeu. Curieux de cette agitation et s'acquittant de leur mission, plusieurs journalistes ont couvert la scène se mettant ainsi dans le collimateur. Mécontents, des partisans du Front Populaire ont tenté d'empêcher les journalistes de filmer en les traitant de « chiens » et les accusant d'amplifier la portée de l'acte d'Adel Elmi. Dans la foulée, les journalistes ont interrompu leurs travaux et ont observé une marche de protestation en dénonçant ces pratiques.