Alors qu'en Egypte, on s'attelle encore à panser les plaies des affrontements qui ont éclaté, hier, entre pro et anti-Morsi, l'opposition a fixé un ultimatum au président. Elle lui donne jusqu'à mardi pour quitter le pouvoir. Des milliers d'Egyptiens occupent depuis, hier, la place Tahrir au Caire tandis que d'autres ont investi le palais présidentiel et y ont dressé des tentes et sont, semble-t-il, déterminés à rester jusqu'à l'expiration de l'ultimatum fixé par l'opposition au président Mohamed Morsi issu de la confrérie des frères musulmans. Le mouvement « Tamarod » (rébellion) qui est à l'origine de la contestation a menacé d'une désobéissance civile si le président se maintenait. Un an après son élection, le président Morsi cristallise toutes les critiques de part son incapacité à répondre aux aspirations de la population. « Plus grande manifestation de l'histoire de l'Egypte » selon une source militaire, cette nouvelle vague de contestation sonne-t-elle le glas de l'islam politique?