L'ancien secrétaire d'Etat Touhami Abdouli a annoncé sur le plateau de Nessma TV, que selon ses sources sur place, qu'il qualifie de « inaccessibles au doute », la maison où s'est passée la tuerie à Sidi Ali Ben Aoun a été repérée et révélée par des rapports sécuritaires comme étant un foyer pour des éléments terroristes depuis près de huit mois. Pour ce qui est de l'opération de ce mercredi 23 octobre, il a annoncé que les renseignements dont il dispose font état de la venue dans la zone de Sidi Ali Ben Aoun, d'une cinquantaine d'éléments terroristes en provenance de la région du grand Tunis, et qu'ils ont eu une relation avec le chef suprême des Ansar Achariâa Al Khatib Al Idrissy, il y a trois jours. Réunion au cours de laquelle le chef leur aurait intimé l'ordre d'attirer dans un traquenard les troupes des forces de l'ordre. L'opération s'est déroulée ce jour vers 14 heures, après qu'un salafiste ait délibérément donné des informations aux agents de la garde nationale de la présence d'éléments suspects dans la maison en question. Suit à quoi, les agents se sont déplacés sur les lieux, où ils ont été tirés comme des canards à leur approche des lieux. Abdouli accuse Ennahdha d'être impliquée « jusqu'au cou » dans ce massacre, de par son timing et de part la lenteur de l'envoi des renforts sur place. Ce qui a eu comme effet l'extermination quasi-totale du premier groupe d'agents qui sont arrivés sur les lieux. D'un autre côté, Abdouli affirme détenir des informations certaines qu'Abou Iyadh, était présent sur place et qu'il a conduit en personne le guet apens.