Après une journée meurtrière et sanglante où pas moins de neuf personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées lundi 25 novembre à Benghazi, berceau de la révolution libyenne, la milice djihadiste d'Ansar Chariâa a été contrainte de quitter la ville. Un calme précaire régnait ce mercredi sur Benghazi, théâtre de violents affrontements entre l'armée et des groupes djihadistes appartenant à Ansar Chariâa. Néanmoins, la situation n'est toujours pas maitrisée. « Les djihadistes sont autour de la ville avec leurs armes et ils voudraient revenir » a affirmé une source fiable à RFI. La désobéissance civile a été décrétée par le conseil local de la ville afin d'accroître la pression sur Ansar Chariâa et sur les autorités en place pour le rétablissement de l'ordre.