Suite à la répression de quelques manifestations contre la candidature du président algérien Abdelaziz Bouteflika aux prochaines élections présidentielles, la France a appelé les autorités algériennes à respecter les libertés et droits de l'opposition. Un air de déjà vu, en somme qui rappelle un certain printemps, ou plutôt, hivers 2011. Pour la première fois l'Etat français a réagi par la voix de son ministère des Affaires Etrangères. « Nous souhaiterions que la liberté de la presse et d'expression soit respectée en Algérie », a indiqué à l'agence Reuters le porte-parole du Ministère des Affaires Etrangères français, Romain Nadal. « Le droit de manifester de manière pacifique fait partie des libertés fondamentales et nous espérons que ces libertés essentielles soient respectées en Algérie comme dans le reste du monde », a ajouté le diplomate français.