Plusieurs responsables des renseignements sécuritaires algériens, tunisiens et égyptiens se sont réunis pour examiner des rapports occidentaux mettant en garde contre l'extension des groupes jihadistes de l'EIIL (Etat Islamique de l'Irak et du Levant) en Libye, a rapporté le journal algérien « Al Khabar ». La crainte d'un éventuel déplacement en Libye semble d'autant plus justifiée que la scission entre les groupes jihadistes affiliés à Aymen Dhawaheri (AQMI) et les groupes ayant prêté allégeance à Daech fait rage. Cité par le journal algérien, une source sécuritaire confie, « le déplacement de Daech en Libye n'est plus qu'une question de temps et d'ajouter que « des rapports sécuritaires font état d'un retour imminent de jihadistes libyens et tunisiens dans leurs pays respectifs pour la formation de petits bastions de Daech ». Anticipant la menace, une coordination conjointe entre l'Algérie, la Tunisie et l'Egypte se met en place. Non moins impliqué, le Qatar s'invite au premier cercle de la guerre contre ces groupuscules à rebours de ses positions initiales.