Malgré l'interdiction de la tenue de la manifestation de soutien aux palestiniens de Gaza par les autorités, plusieurs centaines de manifestants ont afflué samedi 19 juillet 2014 à Barbès, dans le nord de Paris, et plusieurs avenues ont été coupées à la circulation, provoquant des embouteillages. A la fin de la manifestation plusieurs manifestants ont jeté des projectiles, des cailloux et des bouteilles sur les forces de l'ordre, les policiers ont répliqué avec des gaz lacrymogènes, provoquant des mouvements de foule disparates dans les petites rues autour du carrefour Barbès. Les affrontements avec la police se sont poursuivis jusqu'à 19 h. Des manifestants ont fait brûler des cagettes en bois sous le métro aérien de la station, ainsi que des poubelles, une cabine téléphonique et des supports publicitaires de la mairie ont été brisés. Selon une source policière, 33 personnes avaient été interpellées vers 19 heures pour jets de projectiles, violences contre les forces de l'ordre et outrage et trois policiers ont également été blessés. A cette occasion, La France de François Hollande s'est démarquée du reste du monde, en affichant publiquement, et impudiquement, son soutien inconditionnel à l'Etat sioniste, quelques soient les atrocités que celui-ci commet. Hollande s'est ainsi rendu la risée du monde qui se moque en le disant plus israélien que les israéliens, qui, eux, ont pu manifester au cœur même de Jérusalem, contre l'offensive meurtrière de leur armée à Gaza.