Noura Borsali qui était membre de l'IVD et qui en avait démissionné il y a quelques semaines, est intervenue hier par le biais de sa page sur les réseaux sociaux, pour se défendre des « mensonges » dont l'avait gratifiée Sihem Ben Sedrine lors de son passage à l'antenne dans le cadre de l'émission « Lima Yajroô fakat ». A rappeler que Ben Sedrine avait expliqué la démission de Mme Borsali de l'IVD, par le fait qu'elle a pris peur des résultats des élections, et qu'elle a préféré se mettre à l'ombre, et qu'elle n'a pas supporté les pressions qui auraient commencé à peser sur les membres de l'IVD. En somme, elle a expliqué la démission de son amie par le fait que celle-ci n'a pas été à la hauteur de la mission, et qu'elle a été mentalement fragile. Ce à quoi, Noura Borsali ne s'est pas fait prier de répondre à travers un post sur sa page facebook, en déclarant que « de tels propos sont indignes de la présidente d'une commission de vérité, et qu'ils ne méritent pas de commentaires ». Elle a, ensuite, ajouté que, du moment que Ben Sedrine a failli à son devoir de réserve, elle allait se permettre de faire de même, en lui lançant un défi, à savoir celui d'avoir le courage de publier sa lettre de démission qui renferme les vraies raisons de sa décision. Faute de quoi, Mme Borsali a menacé de la publier elle-même. Elle a, par la suite, accusé Ben Sedrine d'avoir menti sur toute la ligne lors de l'émission d'hier, notamment en ce qui concerne les avantages donnés aux membres de l'instance du Maroc, et surtout, elle a condamné le fait que Ben Sedrine ait eu le culot de se comparer à Desmond Tutu, le grand militant sud africain. Mme Borsali a conclu sur le fait que les bévues de Ben Sedrine entachaient et l'IVD, et le processus de la justice transitionnelle en entier, et qu'elle persévérait à exiger son départ de la présidence de l'IVD.