L'audience dans le procès du blogueur Yassine Ayari, jugé pour diffamation et atteinte à la sûreté de l'institution militaire devant le tribunal militaire, a été levée pour délibération. L'audience s'est tenue sous haute tension. Un imbroglio a opposé avocats et membres du tribunal militaire. Les avocats ont plaidé pour l'irrecevabilité de ce procès. Un avocat estimant qu'un civil doit être jugé devant une cour civile brandissant le décret 115 de l'année 2011 relatif à la liberté de la presse. L'audience a, par ailleurs, été précédé par quelques incidents. S'insurgeant contre une réquisition de pièce d'identité, un des avocats des blogueurs a lâché le mot « caserne » . « C'est un tribunal ou une caserne », s'est-il emporté avant d'être recadré par un membre du tribunal militaire.