L'homme d'affaires Chafik Jarreya a défié le ministère de l'Intérieur de classer le dirigeant libyen Abdelhakim Belhaj comme élément terroriste. Alors que le parti Nidaa Tounès s'enfonce dans la crise, l'homme d'affaires Chafik Jarreya, dont l'adhésion à Nidaa Tounès, a tenu aujourd'hui une conférence de presse où il a tenté de se dédouaner des accusations qui lui sont portées. Attaquant au vitriol le gouvernement de Mehdi Jomâa, l'homme d'affaires a poursuivi le réquisitoire qu'il avait entamé, hier, sur les ondes de Shems Fm. L'homme d'affaires a affirmé que le gouvernement a agi sous les ordres des Emirats Arabes Unis en plaçant 250 personnalités libyennes sur la liste des personnes interdites d'accès au territoire tunisien. Il a, par ailleurs, ajouté, que le ministère de l'Intérieur a violé des libertés en mettant sur écoute plusieurs hommes d'affaires tunisien. L'homme d'affaires qu'on accuse de vouloir blanchir l'organisation « Fajr Libya » pour contraindre le parti majoritaire à reconnaitre sa légitimité a dit vouloir défendre les intérêts des tunisiens en Libye.