Intervenu ce jeudi sur les ondes d'Express Fm, l'avocat de Samir El Wafi, Me, Hassen Ghodbani a jugé l'émission d'un mandat de dépôt à l'encontre de son client comme précipitée affirmant qu'il aurait été plus judicieux de le laisser en liberté. L'avocat a estimé que le mandat de dépôt ne repose pas sur des éléments définissant les bases du crime, tels qu'elles sont inscrites dans les articles de loi 291 et 87. Rétorquant à Me Hassen Ghodbani, le porte-parole du tribunal de première instance de Tunis, Sofiène Selliti, a indiqué que le ministère public a appliqué la loi au sujet de Samir El Wafi, vu la présence de preuves nécessitant son arrestation et sa traduction devant la chambre correctionnelle au Tribunal du première instance, pour escroquerie, et ce conformément aux articles 291 et 87 du code pénal. Un mandat de dépôt a été émis, hier, contre l'animateur, Samir El Wafi dans une affaire de chantage et d'escroquerie de l'homme d'affaires, Hamadi Touil. L'animateur comparaitra le 22 avril 2015.