Le Front populaire a notamment appelé à défendre les acquis de liberté qu'il juge insidieusement menacés par la coalition de droite au pouvoir et à faire barrage au retour de la dictature. Le front populaire a condamné, mercredi, les violences infligées aux manifestants anti-réconciliation. Dans un communiqué diffusé ce 02 septembre, le FP a fait porter l'entière responsabilité de ces agressions au ministère de l'Intérieur et au gouvernement soulignant qu'elles s'inscrivent dans un dangereux processus de retour en arrière vers de nouvelles formes de répression et de restriction des libertés, chèrement acquises lors de la révolution. Le Front populaire a, par ailleurs, réitéré son refus au projet-loi de réconciliation économique et financière « qu'on veut imposer de force sous couvert de l'état d'urgence ». Le FP a affirmé son attachement au droit à la manifestation au rassemblement pacifique et a exhorté toutes les forces démocratiques à se dresser contre le retour de la dictature.