Le bureau exécutif de Nidaa Tounès a réitéré son attachement aux instances légitimes du parti et fait porter l'entière responsabilité des actes de violences à Hafedh Caïd Essebsi et Ridha Belhaj. Nidaa Tounès s'enlise entre la légitimité des élections et celle de l' »héritage ». Suite aux actes de violences qui ont émaillé, dimanche, la réunion du bureau exécutif de Nidaa Tounès à Hammamet, un communiqué a été rendu public « Cette attaque fasciste de la part de milices inconnues avait pour seul objectif d'empêcher la tenue de la réunion avec le concours de quelques dirigeants du parti qui ont décidé de faire main basse sur ses instances », a affirmé, sans ambages, le bureau exécutif. Le BE a, d'abord, vivement condamné ces agressions en faisant le parallèle avec l'attaque de la réunion de Djerba en 2013 par les Ligues de la protection de la révolution. Le BE a, en outre, réaffirmé son attachement aux instances légitimes du parti soulignant que « le fascisme ne passera pas quel qu'en soit la rançon ». Le BE de Nidaa Tounè a, par ailleurs, fait porter l'entière responsabilité des violences au vice-président du mouvement, Hafedh Caïd Essebsi, au directeur du cabinet présidentiel, Ridha Belhaj, et à leurs partisans. Le BE a, enfin, exprimé son soutien aux instances légitimes du parti et à son président, unique représentant du parti et garant de son unité.