L'UGTT a vivement critiqué les procédés utilisés par le chef du gouvernement, Habib Essid, l'accusant d'avoir adopté le principe du quota dans le remaniement ministériel. Selon la centrale syndicale, le chef du gouvernement n'a pas pris en considération les compétences et « n'a pas traité les fractures et l'incompétence qui a imprimé le rendement de certains ministères ». Pour l'UGTT, Essid a sanctionné certains ministères qui voulaient réellement effectuer des réformes, reprochant au chef du gouvernement d'avoir nommé des ministres qui n'ont n'aucune relation avec les objectifs de la révolution ni avec l'intérêt du pays. La centrale syndicale a égratigné au passage les parties concernées et l'ARP dans le traitement de ce qu'elle a qualifiées de défaillances qui ont entaché ce remaniement.