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Virus Zika : Le risque est-il réellement insignifiant pour la Tunisie ?
Publié dans Tunisie Numérique le 02 - 02 - 2016

Sacré virus, que ce Zika ! Il a bien fallu qu'il pointe sa mine hérissée en cette période, alors qu'on peine déjà avec ce qu'on a comme maladies qu'on n'arrive plus à maitriser dans notre chère Tunisie de l'après-révolution. Déjà qu'on n'arrive plus à juguler une simple épidémie de grippe, et qu'on ne sait plus où donner de la tête avec ces maladies qui nous reviennent de la nuit des temps, comme la gale, la rage et autres paludisme et peste, et on en passe. On ne sait, réellement, plus où donner de la tête, et encore, faudrait-il qu'elle ne soit pas infestée de poux.
Et comme on n'a pas le temps, ou, peut-être, les compétences, qu'il faut pour faire face à cette nouvelle maladie, on recourt, à la bonne vieille méthode qui consiste à renier le risque, et à prétendre que la Tunisie ne peut pas être touchée par ce satané nouveau virus. Et on nous sort une sommité de chez le ministère de la santé, pour tranquilliser ce bon peuple, et pour lui seriner qu'en raison des latitudes sous les quelles nous avons la chance de vivre, nous ne risquons rien, et, d'ailleurs, même le moustique qui transmet cette maladie n'existe pas en Tunisie. Donc, nous autres, nous pouvons dormir sur nos deux oreilles, et nos femmes pourront enfanter comme elles l'entendent, du moment qu'il n'y aurait aucun risque chez nous.
Mais bon... Plus sérieusement, qu'on ne nous raconte pas d'histoires, car le moustique responsable de la transmission de ce virus a, bel et bien, été signalé en Tunisie. On n'est, certes, pas arrivés à en capturer, parait-il depuis les années 60, mais il a bien été présent chez nous, et il pourrait bien, au cas où il n'y est plus, être réintroduit par les moyens de transport, comme les cargos, qui nous ont, par le passé, ramené des moustiques d'autres types dans les eaux stagnantes dans une cargaison de pneus, ou dans celles qui remplissent les ballasts des navires. Et là, on n'invente rien ! On ne fait que reprendre les avertissements donnés, en rapport avec un autre virus, par le même service de santé auquel appartiennent ceux qui nous disent, aujourd'hui qu'il n'y pas de risque, et qui est l'observatoire des maladies nouvelles et émergentes. Ensuite, il faudrait qu'on nous dise que des cas de la maladie « Zika » ont été diagnostiqués en Italie, soit à un jet de pierre de chez nous...
Alors, sérieusement, il faudrait bien qu'on se mette au boulot du côté de Bab Saâdoun, quitte à laisser de côté, ne serait-ce que provisoirement, les autres préoccupations qui lestent les agendas de nos éminents chercheurs.
Au moins qu'on nous fournisse une communication fiable et sérieuse, loin des messages faussement sécurisants. Qu'on dise à nos femmes qui sont enceintes, quelles précautions elles devraient prendre pour éviter les aléas inhérents à ce virus. Qu'on commence, déjà à lutter sérieusement contre les moustiques, quitte à reprendre l'idée qui était parue saugrenue, au départ, de lancer une agence de lutte contre ces nuisibles. Qu'on commence à équiper nos laboratoires en moyens de diagnostic de la maladie. Qu'on nous prépare ne serait-ce qu'un brouillon d'un début de protocole de dépistage, de prise en charge et de prévention de cette maladie. Seulement après, nous pourrons croiser les doigts et invoquer les saints hommes qui veillent sur le Tunisie, pour reprendre les termes d'un célèbre gradé à la retraite.
Car faut-il le rappeler, la maladie causée par ce virus Zika n'est pas si anodine que çà. Elle passe souvent inaperçue chez les malades qui la contractent, ce qui ne fait qu'aggraver son cas, puisque de nombreuses personnes pourraient en être infectées et l'ignorer, ce qui multiplierait les sources de contamination aux autres. Et surtout, les femmes en début de grossesse qui, en cas d'atteinte par ce virus, peuvent donner naissance à des enfants porteurs de malformation crânienne, avec débilité mentale incurable.
Alors, de grâce, trêve de messages faussement apaisants. Agissons, tant qu'il est encore temps. Agissons par excès, pour ne pas se retrouver piégés par le temps et l'urgence. Car si l'OMS a déclaré depuis hier un état d'urgence mondiale à cause de ce virus, c'est qu'elle ne rigole pas. D'ailleurs, il faut savoir que durant toute son existence, l'OMS n'a déclaré un tel état qu'à trois reprises, la dernière pour le virus Ebola.
Alors, oui, c'est du sérieux. Car le virus connait depuis quelques semaines une extension fulgurante avec 21 pays touchés sur le continent américain où on s'attend à ce que le nombre des cas dépasse les 4 millions, avec des cas en pacifique, mais aussi, et surtout, en ce qui nous concerne, des cas dénombrés dans six pays européens, à savoir : le Royaume-Uni, l'Italie, les Pays-Bas, le Portugal, le Danemark et la Suisse.


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