Des combattants de l'organisation Etat islamique (EI) ont repris dimanche la ville antique de Palmyre, dans le désert de l'est syrien. Les djihadistes, chassés du site archéologique en mars après dix mois d'occupation, avaient repris une première fois le centre de la ville, samedi, à la faveur d'un assaut surprise. Le gouvernement syrien a reconnu que Palmyre était retombée aux mains de l'EI, dimanche, malgré des dizaines de bombardements aériens russes. Ce revers dans une ville où Vladimir Poutine avait organisé un concert symphonique en mai dernier pour en célébrer la libération, illustre la difficulté de l'armée de Bachar al Assad, engagée à combattre sur plusieurs fronts en même temps et ce malgré le soutien aérien de la Russie et celui au sol de milices chiites libanaise, irakienne et iranienne. A Moscou, le ministère de la Défense a indiqué que des avions russes avaient procédé à 64 frappes après la première attaque menée samedi, tuant plus de 300 combattants de l'EI. Des dizaines d'autres raids ont eu lieu dimanche sur la ville mais sans parvenir cette fois à arrêter les djihadistes. La Russie soutient que plus de 4.000 hommes ont participé à l'offensive sur palmyre.