Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens a condamné l'assassinat lâche de l'ingénieur tunisien Mohamed Zouari par les renseignements israéliens en « réaction à son engagement dans la résistance palestinienne ». Dans un communiqué diffusé ce 19 décembre, le SNJT a fustigé « l'absence de veille sécuritaire » se disant choqué de « la présence d'une chaine israélienne en Tunisie ». Le syndicat a dénoncé, dans ce sens, une politique de deux poids deux mesures: une sévérité excessive appliquée contre les journalistes tunisiens contre une présence médiatique pour une chaine israélienne soumise à une autorisation préalable. Le SNJT a appelé à l'ouverture d'une enquête contres les parties ayant pu aider l'infiltration israélienne et à établir la responsabilité de chaque média ayant contribué à la création et à la diffusion du contenu de la chaine israélienne. Le SNJT a, toutefois, prévenu contre l'instrumentalisation de cette affaire à restreindre la liberté des médias étrangers présents en Tunisie. Le SNJT a, par ailleurs, affirmé sa volonté de poursuivre la défense de sa position pour l'éjection du syndicat des journalistes israéliens de l'Union internationale des journalistes, après le gel de son adhésion en 2014. Il a, également, appelé les officiels à prendre toutes les mesures de prudence dans le traitement avec les médias israéliens, se dissimulant sous le couvert de médias de différentes nationalités.