« Pour faire barrage au Front National », Bertrand Delanoë, ex-maire de Paris et militant socialiste, a annoncé le 8 mars 2017, son soutien au candidat indépendant Emmanuel Macron. En effet, Delanoë a expliqué son initiative en ces termes «Le candidat qui se rapproche le plus de mes convictions de socialiste, réformiste, Européen, réaliste, c'est Emmanuel Macron», avant d'ajouter qu'il faudrait absolument «donner le maximum de force au premier tour au candidat qui peut battre Mme Le Pen». Il a par ailleurs précisé que son soutien reste symbolique et que cela n'implique pas une activité au sein de sa campagne électorale « «Je n'appartiens pas à En Marche!, je n'appartiens pas à l'équipe d'Emmanuel Macron, je l'aiderai dans la liberté ». En revanche, l'actuelle maire de Paris, Anne Hidalgo, a estimé que le programme de Macron «très proche de celui de François Fillon sur beaucoup d'aspects» et qu'il « n'est pas un candidat de gauche», tout en apportant son soutien à Benoit Hamon. Dans ce contexte, l'ex-maire qui est aussi l'une des rares figures politiques à avoir fait son coming-out, a justifié son choix de soutenir Macron plutôt que Hamon en affirmant que le programme de ce dernier est «dangereux parce qu'il ne rassemble pas la gauche et parce qu'il est philosophiquement, dans le rapport au travail, dans le rapport à l'Europe […], pas en mesure de produire du progrès social ». Il aussi déclaré que «L'avantage du programme d'Emmanuel Macron, c'est qu'il est sérieux et crédible sur le plan économique et donc il rend possible des progrès sociaux […] que ce soit sur la protection des chômeurs, sur les minima sociaux, sur la protection des plus faibles».