La brigade de recherche et d'investigation de la garde nationale de Mnihla du gouvernorat de l'Ariana a réussi à découvrir mardi 14 mars 2017, une cellule d'extrémistes islamistes composée de six femmes, a annoncée mercredi un communiqué du ministère de l'Intérieur. Agée entre 21 et 23 ans, les membres de cette cellule agissaient dans les zones de la cité Ettadhamen, du 2 Mars, à Mnihla et dans le gouvernorat de l'Ariana, a précisé le communiqué qui affirme qu'elles ont reconnu adhérer aux idées de Daech et que l'une d'entre elles est l'épouse d'un terroriste emprisonné pour son implication dans une opération terroriste. Lors des perquisitions de leurs domiciles, des ouvrages à caractère takfiriste, des CD-rom contenant des discours d'incitation au terrorisme et des drapeaux symboles de Daech ont été saisis. En outre, il a été découvert qu'elles entretiennent des contact via les réseaux sociaux avec des éléments takfiristes à l'intérieur et à extérieur du pays ainsi que leur apologie pour le terrorisme et leur animosité envers l'Etat qu'elles accusent d'apostasie. Après consultation du parquet général, il a été décidé de les maintenir en détention et d'instruire à leur encontre une affaire pour suspicion d'appartenance à un organisation terroriste.