La députée à l'ARP Mehrezia Laâbidi, relevant du bloc parlementaire des islamistes d'Ennahdha (le parti qui s'est donné tout le mal pour incruster ses membres dans ladite commission), a créé l'incident, ce vendredi, en critiquant ouvertement et vertement, le travail de la présidente de la commission, l'ex-nidaïste, renvoyée depuis, Leila Chettaoui, et a menacé de tout revoir concernant la méthode de travail de la commission. La présidente de la commission avait invité un expert suisse pour exposer son expérience dans ce genre d'enquêtes, et elle aurait omis de « demander la permission » aux autres membres. Ce qui a mis Mehrezia Laâbidi dans tous ses états. Il semblerait qu'Ennahdha soit bien décidé à bloquer toutes les démarches au sein de cette commission, tant que ce n'est pas elle qui en tire les ficelles. Une réaction qui témoignerait d'une certaine angoisse de la part des islamistes d'Ennahdha de perdre le contrôle des travaux de la commission. A rappeler qu'Ennahdha a toujours été pointée de l'indexe comme étant une principale partie responsable du recrutement et de l'envoi des jihadistes en Libye et en Syrie.