La canicule n'en finit plus de s'abattre sur la Tunisie, avec des températures qui défient tous les records, accompagnées de taux d'humidité suffocants. Les tunisiens n'ont guère d'autre alternative que de se terrer chez eux, et plus précisément, dans les pièces où ils disposent de climatiseurs, à la recherche d'un brin de fraicheur, en attendant désespérément une hypothétique brise le soir. La STEG, société de distribution de l'électricité ne sait plus à quel saint se vouer. Elle ne cesse de crier sur tous les toits, qu'elle n'est plus en mesure de satisfaire la demande croissante d'énergie, due à l'usage des climatiseurs. Elle ne cesse d'envoyer sms sur sms à ses clients leur demandant de ne pas trop forcer sur le jus, notamment entre 11 heures et 15 heures, heure de pointe de consommation d'électricité. Elle a, parfois, même, eu recours à des baisses de la tension, dans certaines régions, histoire de rendre le démarrage des climatiseurs impossibles. La STEG étant persuadée que ces pics de consommation sont uniquement dus aux climatiseurs... Il faut croire que la STEG ne sait pas que la Tunisie compte quelques insouciants, voire des « saboteurs », qui ne cherchent qu'à faire exploser les centrales électriques du pays. Et ces saboteurs, puisqu'on ne pourrait les qualifier autrement, il ne faut pas aller les chercher très loin... Il suffit de faire un tour par les artères de la Capitale, par exemple, pour se rendre compte que les responsables de l'éclairage public sont en train de défier tout le monde, en allumant tous les lampadaires dont ils disposent, mais en plein jour, et en pleine période de pic de consommation d'électricité. Histoire, peut-être de vérifier jusqu'où peuvent aller ns centrales ? L'image de ce jour nous vient du quartier du Lac, où les réverbères étaient allumés et brillaient de tous leurs feux... Et il était 14 heures. Si ce n'est pas du sabotage ? Qu'est ce que çà pourrait être ?