Le parti islamiste d'Ennahdha, ayant donné son appui au chef du gouvernement Youssef Chahed, et l'a soutenu devant tous ceux qui appelaient avec insistance, à son départ, compte, maintenant récolter les fruits de son « alliance », avec son protégé. D'abord, concernant la date du remaniement attendu, alors que le chef du gouvernement était tout décidé d'en finir au courant de la semaine prochaine, il a buté contre le véto du Cheikh Rached Ghannouchi, lors de leur dernier entretien, quand le Cheikh, lui a dit qu'il fallait attendre le vote de la loi de finances 2019, à l'ARP, soit, après de 10 décembre prochain. Finalement, il semblerait qu'un compromis ait été trouvé entre les deux parties qui se sont mises d'accord pour la date du 15 novembre prochain. Concernant les candidats aux portefeuilles gouvernementaux, là, non plus, Ennahdha ne veut rien lâcher. Après son véto opposé à la nomination de Fadhel Mahfoudh à la justice, elle a opposé un autre véto à Youssef Chahed qui voulait nommer Karim Hélali à la jeunesse et aux sports, et a proposé à sa place, le président de la fédération de judo, Ahmed Gaâloul. Le Cheikh a, par ailleurs, tenu à ce que l'actuel gouverneur de Bizerte, Mohamed Gouider, soit nommé au ministère de l'équipement… En attendant la suite des injonctions d'Ennahdha qui semble tirer touts les ficelles, en l'absence de concurrents valables…