Les accusations n'arrêtent pas de pleuvoir contre la présidente de l'IVD, Sihem Ben Sedrine, de la part d'anciens membres de l'instance, qui l'accusent d'avoir fait main basse de façon illégale sur les archives de l'Etat, et d'avoir refusé de les rendre aux archives nationales. C'est ce qui a été déclaré de la part de l'ex-membre de l'IVD Mustapha Baâzaoui, qui a accusé Ben Sedrine d'avoir pris des copies des archives de la présidence, bien avant les élections de 2014, c'est-à-dire à l'époque de Moncef Marzouki. Et qu'elle n'a rien remis de ces documents aux archives nationales. Baâzaoui a appelé la justice à étudier tous les enregistrements des caméras de surveillance au sein de l'ISIE, que Ben Sedrine a transformé en véritable bunker de renseignements, selon lui, et d'étudier en détail tous les supports informatiques qui étaient à l'IVD, pour essayer de trouver la trace de ces archives. De leur côté, plusieurs membres de l'IVD, représentés par Ibtihel Abdellatif, ont adressé un huissier de justice à Sihem Ben Sedrine, pour ce qu'ils ont qualifié de graves dépassement et déviations de la justice transitionnelle. Mme Abdellatif a assuré que ces dépassement concernent, notamment, la gestion des archives, la falsification du rapport final des travaux de l'IVD et le trafic des critères de dédommagement des victimes. https://www.tunisienumerique.com/wp-content/uploads/2019/05/Ibtihel-abdellatif.mp3