En ce début de printemps, et alors que, grâce aux campagnes de vaccinations plus ou moins bien conduites, les pays du monde espéraient pouvoir, enfin, reprendre leur vie normale, c'est le contraire qui s'est passé, et les autorités de nombreux pays, en proie aux milliers d'infections qu'ils enregistrent tous les jours, n'ont pu que se résigner à reconfiner et fermer leurs frontières et leurs commerces. Et le plus beau, c'est que plusieurs de ces pays croyaient s'en être sortis du fait qu'ils ont bien avancé dans leur campagne de vaccination. Or, il parait, selon les explications des autorités sanitaires, que ce sont les variants du virus qui sont en cause de cette nouvelle vague. Il semble, donc, bien que ce virus est bien parti pour cohabiter avec l'humain pour plusieurs années. Et ce, malgré les efforts consentis en vaccination et autres moyens de protection. Si ces pays qui se disent développés et qui ont bien avancé dans la lutte contre cette pandémie, sont en train de souffrir de cette manière. Qu'en est-il d'un pays qui n'a aucun moyen de se confiner ni de se protéger, et qui est parmi les derniers pays à avoir entamé sa campagne de vaccination ? Eh bien, paradoxalement, et contrairement à ce qui devrait se passer, en Tunisie, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, les autorités ne semblent aucunement inquiètes ni conscientes des risques. Elles ne confinent pas, elles ne bouclent pas... Bien au contraire, elles ouvrent, elles relâchent, elles baissent leur garde. On allège le couvre feu, on maintient les marchés hebdomadaires, on autorise les manifestations culturelles, et, surtout, on ouvre les frontières aux gens en provenance du monde entier, et, notamment, des pays qui sont rongés par les nouveaux variants du covid ! On dirait que ces autorités sont rassurées de leurs exploits en matière de vaccination et d'évaluation de l'état de l'immunisation de leur population. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!