Dans une déclaration accordée à une chaîne arabe, le député Al Karama Mohamed Affes a estimé que Rached Khiari n'a fait qu'exprimer tout haut « les doutes et suspicions de tous les pro-révolution dans ce pays », sur qui est Kais Saied et qui se cache derrière. Voulant dans un premier temps mitiger ses propos, le député a fini par lancer que les accusations de Rached Khiar sont la preuve que la Tunisie est aujourd'hui contrôlée par les services secrets étrangers français, américains et même iranien. Les accusations de Rached Khiari s'avèrent d'autant plus fondées si on se penche sur le discours adopté par Kais Saied et les partis politiques et coordinations qui le soutiennent, ainsi qu'une grande partie des médias tunisiens, a-t-il affirmé. De plus plusieurs pages ayant travaillé pour la campagne électorale de Kais Saied sont domiciliés en Iran, selon le rapport de la Cour des comptes, sans compter les relations suspectes entre le Chef de l'Etat et son frère Naoufel Saied et des associations suspectes, a ajouté Affes. Mettant expressément en doute les facultés mentales du Chef de l'Etat tunisien (alors qu'il, rappelons-le, s'adresse à un média étranger), Affes a estimé que sur le plan communicationnel, le rendement de Kais Saied était « catastrophique » et même « ridicule ». Il a par ailleurs estimé que les choses se sont aggravées davantage après sa visite en Egypte lors de laquelle il avait rencontré le président égyptien Abdelfattah Al Sissi. Pour rappel Mohamed Affes est l'auteur de la célèbre citation « Le soi-disant modèle tunisien a engendré l'un des taux de divorce parmi les plus hauts dans le monde... Leurs modèles sont les épouses infidèles, les étudiantes allumeuses, les filles ingrates et les femmes de ménage harceleuses ».
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