Quelques minutes avant le démarrage de la conférence de presse de Slim Riahi président de l'UPL, Tunisie Numérique a eu l'exclusivité de la déclaration du parti concernant les rumeurs qui tournent autour des sources de son financement. En se basant sur le principe des sources de financement des partis politiques, l'ULP déclare qu'il n'a rien à cacher et qu'il veille à la transparence de ses transactions financières . L'UPL reçoit ses financements de façon exclusive de son président et fondateur Slim Riahi. Le parti a suivi cette démarche pour renforcer son indépendance durant la période de sa fondation et jusqu'au moment où il comptera sur les affiliations de ses adhérents. L'UPL annonce par la même occasion qu'il a refusé jusque là toutes sortes de financement qui lui ont été proposées de la part d'hommes d'affaires, de crainte que l'un d'eux ne puisse être impliqué dans des affaires de corruption durant l'ère de Ben Ali. La démocratie signifie la transparence mais ne justifie en aucun cas appliquer une mesure législative contre tel ou tel parti politique. Dans ce même contexte, l'UPL annonce qu'il est prêt à présenter tous ses comptes et transactions financières à l'investigation et à la vérification. L'UPL ne trouve aucun embarras au dévoilement des sources de ses transactions financière à l'opinion publique à condition que tous les partis politiques s'engagent sans exception à la même mesure de déclaration financière. Cette mesure permettra à toutes les catégories du peuple tunisien de juger objectivement la propreté de tel ou tel parti avant le démarrage de la campagne électorale. A la base des éléments précédents, l'UPL appelle le Gouvernement provisoire à fonder une Instance nationale indépendante pour le contrôle des sources de financement des partis politiques.